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1. La prothèse de genou quel changement de vie ?

La gonarthrose, ou arthrose du genou, est l'atteinte arthrosique la plus fréquente. En cas d'échec du traitement médical, son évolution conduit à la pause d'une prothèse totale de genou (PTG). Il est clair qu'elle améliore la qualité de vie, la douleur et la fonction des opérés. Cependant 21 et 28 % des sujets gardent une limitation de leur marche, respectivement I et 5 ans après l'opération.

Une étude réalisée par une équipe allemande analyse cet échec relatif auprès de 53 sujets opérés, suivis pendant 1 an. L’activité physique, les paramètres cliniques et la qualité de vie ont été étudiés en pré-opératoire, puis à 2, 6 et 12 mois de la pose de la PTG.

Après un an, l’American KneeScociety Score (KSS) 1 passe de 88,9 points à 188,6, alors que le score maximal pour un individu sans symptôme est de 200. Parallèlement, l’activité physique augmente nettement entre le 6• et le 12• mois mais sans rejoindre les chiffres d’une population indemne de gonarthrose. Cependant le meilleur périmètre de marche est obtenu par les sujets ayant le meilleur périmètre de marche pré-opératoire. La qualité de vie est très logiquement augmentée.

Cette étude montre bien l’amélioration de l’activité physique et de la qualité de vie suite à la pose de PTG, cependant nombre d’opérés ne récupèrent pas le niveau d’activité d’un sujet normal. Cette étude démontre également qu’une activité physique optimale avant l’opération participe à la réussite de l’intervention.

2. Surpoids et gonalgies ne font pas bon ménage !

L’arthrose est très fréquente, en particulier la gonarthrose, ou arthrose du genou. L’obésité est considérée comme l’un des principaux facteurs de risque de la gonarthrose. La fréquence de l’obésité augmentant considérablement, une véritable épidémie de gonarthrose est attendue dans les prochaines générations.

L’étude qui nous intéresse concerne 594 femmes suivies en médecine générale durant 15 ans. Quatre visites ont été effectuées, à 1, 5, 10 et 15 ans. Les participantes ont été interrogées sur leurs douleurs aux genoux et leurs habitudes de vie (tabac, alcool, activité physique … ), leur Indice de Masse Corporelle (IMC) a été calculé à chaque visite et des radiographies des deux genoux ont été réalisées à 1 et 15 ans.

À 3 ans, 26,7% des sujets souffraient de douleurs aux genoux, appelées gonalgies. A 15 ans ce chiffre atteignait 45, 1 %. L’apparition de ces gonalgies est associée avec un IMC élevé, quelle que soit la date de la visite considérée, avec un risque de gonalgies multiplié par 1,4. Les gonalgies bilatérales sont clairement plus fréquentes avec la prise poids, contrairement aux gonalgies unilatérales. Cette donnée suggère que les gonalgies bilatérales ont une cause physiologique liée au surpoids, alors que les gonalgies unilatérales auraient une cause locale telle qu’un traumatisme ou un défaut d’axe. Dans tous les cas, l’association entre les modifications de l’IMC et la survenue de gonalgies est indépendante de l’apparition de lésions radiologiques.

Ces données soulignent encore une fois l’importance de la perte de poids dans le traitement des gonalgies et de la prévention de l’obésité pour les générations futures.

 

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