L’Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) rappelle l’importance de l’information dans l’ostéoporose (qui touche 1 femme sur 3 en France) 2 et sur sa prise en charge à l’occasion de la Journée Mondiale. Une baisse alarmante du traitement de l’ostéoporose exprimée par les pa- tients 3 , encourage l’association à renforcer son dispositif d’information à leur attention et à desti- nation des pouvoirs publics. L’AFLAR espère ainsi éviter bon nombre de complications qui peuvent être fatales.
L’AFLAR s’associe ainsi au GRIO (Groupe de Recherche et d’Information sur les Ostéoporoses) 4 pour affirmer que [vert]« L’ostéoporose n’est pas une fatalité ! ».[/vert] Maladie très répandue, l’ostéoporose touche 2 à 3 millions de Françaises, dont [vert]une part significative présente un risque élevé de fracture[/vert] justifiant un traitement préventif.
Maladie silencieuse, l’ostéoporose devient visible le jour où la première fracture apparaît. A 60 ans, un poignet se cassera après une chute, un signal d’alarme à ne pas négliger pour pouvoir détecter une éventuelle fragilité osseuse. Plus tard, si la maladie n’est toujours pas diagnostiquée ni traitée, des patientes se fractureront des vertèbres à l’aube de leurs 70 ans. Ces traumatismes très invalidants augmenteront leur risque de mortalité et seront peut-être le prélude à d’autres fractures. Enfin, à 80 ans, la survenue de [vert]fractures du col du fémur deviendra très dangereuse puisqu’elle entraînera le décès de 20 %[/vert] de ces patientes dans l’année qui suit ou, dans 40 à 50 % des cas, elle se traduira par la perte de leur autonomie 5 .
[vert]Les traitements contre l’ostéoporose permettent de reconstruire l’os et de renforcer le squelette efficacement, même chez les malades qui se sont déjà fracturées.[/vert] C’est pourquoi il est essentiel de faire en sorte que les malades en bénéficient.
L’AFLAR souligne l’existence de plusieurs actions en France qui ont pour objectif de limiter les facteurs de risque d’ostéoporose et de faciliter le dépistage et la prise en charge des patients :
> Une ligne [vert]ALLO OSTÉOPOROSE de l’AFLAR :[/vert] 0 810 43 03 43
> Une [vert]application pour smartphone[/vert] « Le Voleur d’os », élaboré par un groupe de travail paritaire soignants/patients de l’AFLAR, avec le soutien institutionnel de Yoplait.
> Le vert]site Internet[/vert] recommandé par l’AFLAR [www.tout-sur- osteoporose.fr qui a été primé aux Entretiens de Bichat 2014.
Enfin, [vert]une table ronde se déroulera le 25 novembre à L’Assemblée Nationale[/vert] , à l’invitation du député de l’Isère Olivier Véran 6 . Cette table ronde sera l’occasion d’attirer l’attention des autorités sur la nécessité de mettre en place des mesures essentielles :
• [vert]préventives[/vert], comme [vert]instaurer l’ostéodensitométrie systématique[/vert] des femmes à leur soixantième année, après une sensibilisation et un auto- test à cinquante ans lors de la première mammographie, permettant ainsi une prise en charge rapide des femmes à risque .
• [vert]thérapeutiques[/vert], permettant d’[vert]améliorer la prise en charge des patientes déjà fracturées.[/vert]
• [vert]médico-économiques[/vert], notamment, en accord avec les recommandations des sociétés savantes nationales 8 et internationales, [vert]établir des conditions de remboursement du dosage de la vitamine D adaptées à la pratique clinique[/vert] pour une bonne prise en charge des malades, notamment tous ceux atteints de pathologies osseuses, de maladies chroniques rénales ou de malabsorption.