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Le torticolis est le résultat d’une contracture des muscles du cou qui entraîne une limitation des mouvements de la tête. S’il peut être assez douloureux, il est heureusement bénin dans la plupart des cas. Voici quelques conseils pratiques pour en venir à bout.

Qui n’a jamais eu de torticolis ?

Cette contracture douloureuse des muscles du cou, et plus particulièrement du muscle dit « sterno-cléido-mastoïdien », situé entre l’oreille et la clavicule, est on ne peut plus fréquente. Un mouvement brusque ou une mauvaise position au cours du sommeil et crac, on se retrouve la tête penchée sur le côté, quasiment immobilisée. D’où son nom, torticolis, qui vient du latin tortum collum pour « cou tordu ».

« Toutes les malpositions peuvent potentiellement entraîner un torticolis, indique le Dr Laurent Grange, rhumatologue au CHU de Grenoble Alpes. Mais d’autres facteurs peuvent également jouer, comme la fatigue, le stress, le froid et peut-être même le tabagisme. »

Alors, comment réagir ? Si la douleur n’est accompagnée d’aucun autre symptôme (lire encadré), inutile de vous précipiter chez le médecin. « Un torticolis banal passe en quelques jours et peut parfaitement être soigné à la maison par des méthodes simples », assure le Dr Grange.

 

De la chaleur et du repos

Pour lutter contre la douleur, le paracétamol ou un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), tel que l’ibuprofène, se révèlent efficaces. Ils peuvent être utilisés sans risque en automédication, à condition de bien respecter la posologie et les contre-indications mentionnées sur la notice.

Dans tous les cas, il est préférable de ne pas trop solliciter les muscles du cou. L’idéal ? Se confectionner une minerve de fortune avec un foulard ou, mieux, acheter en pharmacie un collier cervical en mousse pour une dizaine d’euros.

« En revanche, prévient le rhumatologue, si le torticolis persiste au-delà d’une semaine ou récidive, il peut être le symptôme d’une pathologie sous-jacente, comme une arthrose, une hernie discale cervicale, ou une infection dentaire ou ORL. » Dans ce cas, une seule consigne : consulter votre médecin traitant !

 

 

 

En savoir plus
Association française de lutte antirhumatismale (Aflar) : www.aflar.org

Gare aux symptômes associés !
Quand la raideur de la nuque est accompagnée d’autres symptômes tels que de la fièvre, des maux de tête, des vomissements ou une intolérance à la lumière, il est indispensable de consulter au plus vite un médecin. Il peut en effet s’agir d’une méningite, qui nécessite un traitement médical urgent. Cette infection des membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière touche près de 600 personnes par an en France, en particulier les enfants et les jeunes adultes.

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